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    Améliorer le traitement de l’apnée du sommeil grâce à la télésurveillance

    Pathologie chronique encore souvent sous-diagnostiquée, l’apnée du sommeil a des répercussions importantes sur la qualité de vie et présente des risques secondaires.  En France, environ 5 % de la population adulte serait concernée. Le traitement repose principalement sur la ventilation nocturne à PPC (Pression Positive Constante). Les enjeux concernent avant tout l’observance de ce traitement, condition déterminante de son efficacité. Cependant, malgré d’importants progrès de conception technique, ce dispositif reste mal accepté et difficilement toléré par le patient. La télésurveillance représente une solution complémentaire pouvant considérablement améliorer le traitement de l’apnée du sommeil.

     

    1. Diagnostic et sous-diagnostic de l’apnée du sommeil

    a. Les éléments cliniques évocateurs de troubles respiratoires du sommeil

     

    Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) correspond à des épisodes répétés d’obstruction au passage de l’air dans les voies aériennes supérieures (VAS), pouvant entraîner des pauses respiratoires. Lorsque le blocage des VAS est complet, il se traduit par des apnées. Lorsqu’il est partiel, il conduit à des hypopnées.

    Les ronflements bruyants, le sommeil agité non récupérateur et la somnolence diurne sont des signes habituels devant faire évoquer le diagnostic. L’état de fatigue, présent dès le réveil, impacte l’ensemble de la journée en termes de bien-être physique et psychique avec une répercussion sur la vie sociale.

    Pourtant, le lien entre ces symptômes et la possibilité d’un SAHOS n’est pas toujours fait et conduit à un pourcentage important de sous-diagnostic1.

     

    b. Les conséquences et les risques de l’apnée du sommeil

     

    En plus d’être considérablement impacté sur sa qualité de vie, le patient s’expose à des conséquences sur sa santé d’autant plus importantes que le SAHOS est sévère et non traité.

    Ainsi, des études cliniques montrent que les apnées du sommeil sont très corrélées à la survenue de certaines pathologies :

    • Maladies cardio-vasculaires : trouble du rythme cardiaque, hypertension artérielle et accident vasculaire cérébral2 ;
    • Diabète de type 2 : 30 à 35% des personnes souffrant d’un diabète ont également un SAHOS3, incitant à un dépistage systématique chez ces patients ;
    • Troubles de l’attention avec un risque augmenté d’accidents de voiture ;
    • Dépression.

     

    c. Les examens complémentaires pour confirmer le diagnostic de SAHOS

     

    Pour poser le diagnostic et bénéficier d’un traitement adapté, la prescription d’examens complémentaires se justifie.

     

    La polygraphie ventilatoire permet d’enregistrer les paramètres de la respiration au domicile pendant la nuit. Ce système de télésurveillance à visée pré-diagnostic constitue un examen de première intention séduisant pour faciliter le dépistage du SAHOS.

     

    L’enregistrement polysomnographique du sommeil, encore appelé polysomnographie, représente un examen plus complet permettant d’analyser le sommeil couplé à la respiration. Il peut être réalisé au domicile ou en établissement de santé et confirme le diagnostic en précisant son intensité.

     

    2. Le traitement de l’apnée du sommeil par ventilation PPC et ses limites

    a. Un traitement efficace

     

    La mise en route d’une intervention précoce permet de prévenir les conséquences de cette pathologie. La ventilation à PPC (Pression Positive Constante) ou CPAP (Continuous Positive Airway Pressure) est, à ce jour, la seule thérapeutique qui a fait ses preuves sur le SAHOS sévère. En maintenant les voies aériennes supérieures ouvertes, ce traitement limite le nombre d’apnées et d’hypopnées. L’efficacité a été démontrée à travers de nombreuses études4,5.

     

    L’adhésion du patient à ce traitement conditionne son efficacité. Pour cela, le choix de l’appareil d’assistance respiratoire, la sélection du masque le plus adéquat, le réglage des paramètres de l’appareil… sont autant d’aspects importants. Le prestataire joue un rôle primordial dans la mise en place du traitement qui demande 1 à 2 semaines d’adaptation. Au départ, il est impératif de vérifier l’utilisation correcte et régulière de l’appareil à PPC au domicile. Grâce au télésuivi, la transmission de données au prestataire permet un recueil d’informations pour un meilleur ajustement.

     

    Concernant l’hygiène de vie, il faut bien sûr inciter les patients à la perte de poids, le surpoids et l’obésité étant des facteurs aggravants de la problématique. D’autres facteurs favorisent également le SAHOS, tels que l’alcool et la prise de sédatifs. Dans les formes légères à modérées d’apnée du sommeil, l’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) peut être essayée en priorité.

     

    b. Des difficultés d’observance

     

    L’appareil respiratoire demeure bruyant et encombrant pour le patient. Il se révèle également potentiellement gênant pour le conjoint. Bien souvent, le patient engage un effort au début puis se décourage devant ce qui lui semble être un appareil complexe et contraignant. Cela induit un faible taux d’observance, voire l’abandon de l’utilisation de la machine.

    Lorsque l’observance est insuffisante, il est essentiel d’en déterminer les raisons car celles-ci peuvent être très diverses.

     

    c. Les enjeux d’une prise en charge adéquate de l’apnée du sommeil

     

    L’éducation thérapeutique fait désormais partie des enjeux de fond des maladies chroniques. Faire participer activement le patient au cœur de son traitement est une composante majeure de la réussite de sa prise en charge.

     

    Il y a quelques années, une concertation participative incluant des professionnels (médecins, fabricants, prestataires…) et bien entendu des patients, a conduit à établir des propositions visant à améliorer le suivi et l’accompagnement des patients porteurs d’un SAHOS. Parmi les solutions envisagées pour améliorer la bonne utilisation du traitement, la télésurveillance compte des aspects positifs.

     

    Par ailleurs, même si l’amélioration de l’état de santé du patient reste l’objectif central, la maîtrise des dépenses de santé dans le cadre de l’apnée du sommeil n’en demeure pas moins un aspect essentiel.

     

    3. La télésurveillance : un regard posé à distance sur l’apnée du sommeil

    a. Solution efficiente aux problèmes d’observance du traitement

     

    La complexité de la prise en charge du SAHOS a conduit à réfléchir à la télésurveillance comme un outil élaboré dans le but d’accompagner et d’inciter le patient à respecter la mise en place de son appareil.

     

    Fixé par un cadre réglementaire depuis début 2018 pour le syndrome d’apnées du sommeil, cet acte de télémédecine implique obligatoirement un médecin et complète l’accompagnement sans se substituer aux consultations de suivi et à la relation humaine.

     

    Chronolife se positionne comme un interlocuteur expert grâce à des solutions de surveillance médicale à distance du traitement de l’apnée du sommeil. Grâce à un enregistrement direct de la fréquence respiratoire, il devient possible de montrer au patient non observant que le nombre d’apnées est plus élevée, ce qui peut ainsi l’inciter à mettre à nouveau en place son appareil.

     

    b. Mesure de l’efficacité du traitement par PPC

     

    Au-delà de pouvoir apporter une information sur l’observance, le médecin dispose de données pour mesurer l’efficacité du traitement grâce à des indicateurs qui concernent par exemple les fuites, les pressions, l’index d’apnée-hypopnée (IAH) résiduel. La télésurveillance vient ainsi enrichir les données provenant du dossier médical du patient. Cela lui permet d’adapter plus finement certains paramètres le cas échéant, s’assurer de la tolérance et corriger certains effets indésirables.

     

    Finalement, ces informations complémentaires représentent une aide pour juger plus efficacement des éléments de la balance bénéfice-risque et de la satisfaction, ou non, des besoins du patient.

     

    Les enjeux de la prise en charge du SAHOS sont importants au regard des nombreuses répercussions possibles sur le patient apnéique. Dans une relation de confiance renforcée, la télésurveillance permet au patient et au médecin d’ajuster ensemble le traitement.

     

     

     

    BIBLIOGRAPHIE :

    1- Estimation of the global prevalence and burden of obstructive sleep apnoea: a literature-based analysis. https://doi.org/10.1016/S2213-2600(19)30198-5

    2- Sleep-Disordered Breathing and Acute Ischemic Stroke. Diagnosis, Risk Factors, Treatment, Evolution, and Long-Term Clinical Outcome

    https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/01.STR.0000208215.49243.c3?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%20%200pubmed

    3- Einhorn D, et al., “Prevalence of sleep apnea in a population of adults with type 2 diabetes mellitus,” Endocr Pract (2007): 355-62. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17669711/

    4- Reversal of obstructive sleep apnea by continuous positive airway pressure applied through the nares. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/6112294/

    5- L’observance du traitement par pression positive continue : étude prospective de 103 patients suivis au service de pneumologie de Neuber – Tunisie. http://rmr.fontismedia.com/rmr/fichiers/Prix_RMR_2018/H_Ghairi_et_coll_5.2018.pdf

     

     

     

    La solution Keesense, fabriquée par Chronolife, est destinée à la surveillance continue des paramètres physiologiques. Ce dispositif médical est un produit de santé réglementé qui porte au titre de cette réglementation le marquage CE (selon la Directive Européenne 92/43/EC). Lisez attentivement la notice d’utilisation. Keesense est en cours de certification selon les exigences du nouveau règlement des dispositifs médicaux (2017/745/EU). Juillet 2023.